Dossier Prématurité : l’urgence d’agir
La prématurité est un enjeu de santé publique. Pour améliorer sa prise en charge, des actions sont nécessaires au niveau de la pratique clinique et de la recherche médicale. Mais il faut aussi prendre en compte les aspects psychosociaux de la prématurité, en particulier en matière de prévention en amont de la grossesse et sur le suivi à long terme de ces enfants nés trop tôt.
Des données préoccupantes
La prématurité est la 1ère cause de mortalité des enfants de moins de cinq ans : 70 % de la mortalité néonatale relève des enfants nés avant terme.
Le taux de prématurité s’est stabilisé à environ 7,4 % des naissances vivantes. Entre 50 et 55.000 naissance par an. Un bébé toutes les 10 minutes.
La Société Française de Néonatalogie a tiré la sonnette d’alarme sur la qualité des soins en néonatalogie car les services de pédiatrie sont en flux tendu.
Tel est le double enjeu pour la recherche :
- Mieux prévenir et dépister les risques d’accouchements avant terme
- Améliorer la prise en charge des prématurés tout en assurant leur suivi pendant plusieurs années.
La situation des enfants prématurés s’est nettement améliorée depuis 20 ans grâce aux liens étroits entre les professionnels de la périnatalité et las associations de parents comme SOS Préma.
Des pistes de recherche sont prometteuses et la mise en place des soins de développement (peau à peau, allaitement, zéro séparation) accordant une place prépondérante aux parents dans la prise en soins de leur bébé au cours de l’hospitalisation a largement contribué à changer la donne.
Mais il existe encore une disparité de prise en charge sur le territoire et les familles issues de milieux défavorisés subissent une double peine (plus de risque de prématurité et le fardeau des frais liés au suivi).
Un dossier complet à découvrir dans le n°60 du magazine de l’INSERM « Prématurité l’urgence d’agir » pages 24 à 35 : https://www.inserm.fr/magazine/inserm-le-magazine-n60/