SOS Préma relaie la campagne de prévention contre la pré-éclampsie de l’EFCNI #ActEarlyScreenEarly
Un dépistage précoce des risques et une prévention efficace permettent de sauver des vies !
La pré-éclampsie, également appelée « toxémie gravidique », est une complication de la grossesse caractérisée par une pression artérielle élevée et une augmentation du taux de protéines dans les urines. Elle touche près de deux femmes enceintes sur 100. La pré-éclampsie survient généralement au-delà de 20 semaines d’aménorrhée. L’une des principales caractéristiques de la pré-éclampsie est la diminution du flux sanguin de la mère vers le placenta, entraînant un apport insuffisant en oxygène et en nutriments au bébé. La maladie peut avoir des conséquences sévères à court et à long terme pour la mère comme pour son bébé.
C’est une des principales causes de la prématurité induite, c’est-à-dire que l’on déclenche l’accouchement prématuré afin protéger la mère et le bébé. Elle se manifeste au cours de la 2e moitié de la grossesse (après 20 SA) par une hypertension artérielle gravidique et une protéinurie (augmentation des protéines dans les urines.
SOS Préma s’associe à la campagne de prévention de l’EFCNI (European Foundation For the Care of Newborn Infants) #Act Early #ScreenEarly (Agir tôt ! Dépister tôt !).
La plupart des femmes enceintes présentant la maladie ne ressentent aucun symptôme au début, c’est pour cela qu’il est important de se faire dépister. Le dépistage précoce est primordial ! Demander des conseils auprès des gynécologues et sage-femmes permet d’identifier les facteurs de risques et les symptômes d’alerte :
Télécharger la fiche de l’EFCNI pour identifier les facteurs de risques et les signes d’alerte
Le dépistage précoce de la pré-éclampsie au cours du premier trimestre
Un dépistage précoce de la pré-éclampsie est possible entre 11 et 14 semaines d’aménorrhée, avant que les premiers symptômes cliniques n’apparaissent. En règle générale, c’est au moment de la première visite de routine chez le professionnel. Le test de dépistage prend en compte les antécédents médicaux, la valeur de la pression artérielle, l’analyse échographique du flux sanguin dans les artères utérines et une analyse de sang pour identifier deux protéines spécifiques. L’identification précoce des femmes à risque élevé de développer une pré-éclampsie est indispensable pour proposer des mesures préventives.